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Sur Facebook, il est désormais possible de se déclarer donneur d’organes. Précisions.

Pour ou contre le don d’organe? Pour le faire savoir, Swisstransplant a lancé, en première mondiale, la carte de donneur électronique.

En Suisse, le prélèvement d’organes ne peut se faire que si le donneur l’autorise ou si ses proches sont d’accord. Conséquence: trop de personnes décèdent faute d’avoir reçu une greffe.

Le nombre de donneurs d’organes a augmenté de 70% en Suisse romande et au Tessin en deux ans grâce au succès du Programme Latin de Don d’Organes (PLDO) mis en place dans 17 hôpitaux en 2008. Malgré cette réaction, en comparaison européenne, la Suisse demeure en retard par rapport à la plupart des pays européens.

S’il reste un sujet tabou, le don d’organes permet chaque année en Suisse de sauver de nombreuses vies. Comment et surtout pourquoi devenir donneur? Le point avec Eric Masson, coordinateur de transplantation aux Hôpitaux universitaires de Genève.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, tous les organes ne sont pas transplantables. Tour d’horizon des organes les plus demandés.

Depuis 2011, la greffe croisée de rein entre donneurs vivants pallie le manque d’organes.

Avec quelque 650 opérations pratiquées en Suisse chaque année, dont plus d’une centaine réalisées par l’Hôpital ophtalmique Jules-Gonin, le don de cornée est le don de tissu le plus fréquent. Le don de tissu – distinct, notamment de par sa logistique, du don d’organe – concerne également les cellulessouches, les valves cardiaques, etc. Bien qu’en tête de liste, le don de cornée continue d’interroger, d’inquiéter et de manquer. Aujourd’hui, les délais d’attente pour les personnes devenues malvoyantes en raison de cornées malades ou blessées dépassent les six mois.

Une personne peut décider de son vivant de donner ses organes à des fins de transplantation. La volonté de la personne décédée prime sur celle des proches. Le don d’organes, de tissus ou de cellules est gratuit; il est interdit d’en faire commerce.

On connaît le don d'organes provenant de personnes décédées, et la difficulté de faire face à la demande: les listes d'attente s'allongent, et des demandeurs meurent faute d'être greffés à temps – ils étaient 50 en 2007. Cette situation explique que le don d'organes par des personnes vivantes soit de plus en plus pratiqué. La nouvelle loi fédérale sur la transplantation fixe les règles en la matière.