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Faire entrer dans le DSM V les «troubles paraphiliques» est une décision superflue, non scientifique et stigmatisante.

Se souvenir du passé aide à mieux vivre le présent. Mais notre équilibre, explique le psychiatre Eric Bonvin, dépend aussi de notre capacité à oublier.

D’un parcours en biologie qui aurait pu le conduire à étudier l’humain l’œil rivé sur un microscope, Marcel Salathé a choisi la sphère Internet et les tweets qui crépitent par milliards pour décrypter l’évolution des maladies à l’échelle de l’humanité. Sa profession: épidémiologiste numérique. De retour à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) après huit ans passés aux Etats-Unis, ce professeur en sciences de la vie nous donne sa vision de la révolution qui est en passe de métamorphoser la santé.

Entre 2011 – année de la modification de la loi sur les stupéfiants – et aujourd’hui, le cannabidiol (CBD) a généré un marché florissant. On le trouve sous de multiples formes: cosmétiques, produits de santé et même alimentation. La raison de ce succès? Cette substance, composante du cannabis, recélerait des nombreuses vertus. Alors véritable alternative thérapeutique ou gros coup marketing? On fait le point.

Et si certaines drogues illégales pouvaient être prescrites pour soigner certaines maladies? De récentes expériences laissent entrevoir cet espoir.

Le Pr Pierre-Yves Rodondi, médecin de famille, a fait de l’intégration adéquate des médecines complémentaires un de ses sujets de prédilection. D’abord au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) où il a travaillé sur cette thématique pendant sept ans. Aujourd’hui à l’Institut de médecine de famille de l’Université de Fribourg qu’il dirige. Son leitmotiv: que les médecines complémentaires utiles aux patients puissent faire partie intégrante de l’arsenal thérapeutique, aux côtés et sans opposition avec la médecine conventionnelle, par une approche scientifique et non dogmatique. Ni plus, ni moins.

Influence positive sur le poids, la tension artérielle ou encore le cholestérol: tout porte à croire que le régime dit «ovo-lacto-végétarien», incluant donc œufs et produits laitiers, diminue les facteurs de risque cardiovasculaire. Mais pour qu’il soit sain, quelques précautions s’imposent.

Et si le plus difficile n’était pas la perte de poids, mais la suite? Un constat amer pour de nombreuses personnes prises dans un yoyo aussi douloureux pour le moral que concret sur la balance. La solution? Pas magique mais multiple pour dessiner rien de moins qu’une nouvelle vie.

Avis aux familles au bord de l’implosion, aux adolescents rongeant leur frein et aux jeunes adultes coupés dans leur élan de vivre enfin leur vie: oui, notre santé mentale est mise à rude épreuve et il est normal de saturer. Et la conjoncture n’aide pas. Aux affres du Covid qui n’en finit pas s’ajoute la saison hivernale. Cela peut sembler anodin et pourtant…

Réalisés dans des établissements plus ou moins professionnels, et parfois sous la fougue de l’instant présent, très peu de perceurs prennent le temps de relever les antécédents médicaux de leurs clients. Y a-t-il vraiment des risques pour la santé?

Après les «Google Glass», des lentilles de contact nouvelle génération sont à l’étude pour les diabétiques. Il s’agit d’une miniaturisation de capteurs non invasifs qui permettront peut-être à l’avenir de mesurer la glycémie en continu chez ces patients.