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Sensation désagréable, parfois accompagnée de vomissements, la nausée est un symptôme courant et le plus souvent bénin, qui disparaît en général spontanément. Ses causes peuvent toutefois être extrêmement variées, allant d’un simple trouble digestif –comme une gastro-entérite ou la conséquence d’un repas trop copieux– à des affections plus rares d’ordre cardiaque ou neurologique, en passant par la grossesse, le mal des transports ou un effet secondaire de certains médicaments. Il est ainsi utile de connaître les méthodes les plus simples pour soulager ce malaise souvent mal compris, mais également les signes qui doivent inciter à consulter un professionnel de santé, notamment en cas de récurrence ou d’aggravation des symptômes.

Plus d’une personne sur 20 souffre de perte de l’olfaction. Cela suite à un maladie ou un accident, voire à cause d’une maladie parfois grave. Quelle qu’en soit l’origine, la perte partielle ou complète de l’odorat peut avoir des conséquences plus ou moins handicapantes au quotidien. Ce trouble n’est donc pas à prendre à la légère, comme l’explique un spécialiste.

Notre corps en produit plus d’un litre chaque jour. Pourtant, l’urine n’a rien d’anodin, puisqu’elle reflète notre état de santé et le fonctionnement de nos organes. C’est pourquoi son analyse est l’un des examens médicaux de base. Le Dr Arachk de Gorski, spécialiste en urologie aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), répond à six questions pour mieux comprendre la nature de ce fluide.

En plus des victimes directes, les événements tragiques créent des victimes parmi les témoins. Entre catastrophe nucléaire et guerres de libération démocratique, ces victimes-témoins ont crevé les écrans médiatiques. Certaines d'entre elles ont parfois du mal à se remettre complètement de ces traumatismes violents et souffrent de ce que les médecins nomment un syndrome de stress post-traumatique (PTSD). D'où vient le concept et comment le traiter? Réponses du psychiatre Daniel Smaga, Président de la Société suisse de psychotraumatologie.

Spécialiste en anesthésie et réanimation, le Pr Patrick Schoettker est une référence en Suisse et au niveau international dans la prise en charge des patients chez qui les voies respiratoires sont difficiles d’accès. Nommé professeur ordinaire de l'Université de Lausanne (UNIL) et médecin-chef du Service d’anesthésiologie du Département des Centres interdisciplinaires du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) en août dernier, il nous parle de sa spécialité. Plongée au cœur de l’anesthésie.

Proposée à l’hôpital, mais non remboursée par l’assurance maladie, puissante mais 100 % naturelle, fascinante mais d’une étonnante simplicité, l’hypnose a de quoi déstabiliser par ses paradoxes. Pour le Pr Eric Bonvin, psychiatre, psychothérapeute, directeur de l’Hôpital du Valais et spécialiste de l’hypnose depuis plus de trente ans, elle est surtout un moyen d’apaiser la souffrance, quelle qu’elle soit. Interview.

Il fixe le sol, son visage est sombre, il tremble, ses mains sont agitées d’un mouvement nerveux répétitif. Il parle peu, d’une voix monocorde et, par moments, je perçois un sanglot contenu. Parfois, rarement, son visage se relève, son regard s’éclaire et brille de fierté quand il parle de son fils aîné qui veut devenir médecin. Puis l’angoisse le reprend, avec le désespoir.