Zoom sur le cycle menstruel

Dernière mise à jour 17/11/20 | Questions/Réponses
pulsations_cycle_menstruel
Partie intégrante de la physiologie féminine, il rythme la vie des femmes de la puberté à la ménopause. Ses troubles ne doivent pas être banalisés. Au contraire, ils doivent être pris en compte et faire l’objet d’investigations pour en comprendre les causes.

Pourquoi ça fait mal?

Si elles ne sont pas invalidantes et s’estompent avec du paracétamol ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens, les douleurs des règles sont considérées comme physiologiques (normales). En cause: la sécrétion par l’utérus de «protéines de l’inflammation» (prostaglandines) à l’origine des contractions nécessaires à l’expulsion du sang, ainsi qu’une moindre irrigation sanguine de l’utérus par les artères pendant les règles.

Dans 10% des cas, les règles douloureuses sont dues à un problème dit «organique» (endométriose, infection, fibrome, etc.).

Quand consulter?

  • Si des douleurs intenses persistent malgré la prise de paracétamol ou d’anti-inflammatoires et que leur intensité perturbe le quotidien.
  • Si les saignements sont excessifs (changement de protection toutes les 1 à 2 heures) ou durent plus de 7 jours.
  • Si les cycles s’interrompent ou deviennent irréguliers, soit ≤ 21 jours ou ≥ 45 jours, ne sont pas apparus à l’âge de 15 ans malgré un développement pubertaire adéquat.

Pourquoi peut-on se sentir mal avant?

En chiffres

12,2 L’âge moyen d’apparition des premières règles

450 Le nombre moyen de cycles dans la vie d’une femme

25% La proportion d’adolescentes ignorant tout ou presque des règles avant de les avoir

Portrait d’un trouble qui touche 20 à 30% des femmes, le syndrome prémenstruel.

  • Son rythme: survenant 7 à 10 jours avant les règles, il disparaît aux premiers jours du cycle, pour réapparaître au cycle suivant.
  • Parmi ses caractéristiques: douleurs au ventre, boutons, maux de tête, nausées, gonflement des seins et du ventre, fatigue, sensibilité accrue, variations d’humeur, etc.
  • Signe distinctif: une intensité telle que cela perturbe la vie quotidienne.
  • Mythe: le syndrome prémenstruel n’est pas un événement à banaliser ou stigmatiser, mais au contraire un motif de consultation  en soi, en raison de ses conséquences physiologiques (sommeil, humeur, dérèglement neurologique de la gestion  de la douleur, etc.), voire sociales et professionnelles.

Le déroulement d’un cycle «type»

Le cycle ovarien

  1. Phase folliculaire: 5 à 15 follicules dits «primordiaux  commencent leur maturation suite à la stimulation par l’hormone folliculostimulante (FSH), relâchée par l’hypophyse. Un seul d’entre eux atteint la maturité.
  2. Ovulation: Suite à la stimulation par l’hormone lutéinisante (LH), également secrétée par l’hypophyse, le follicule mûr se rompt et expulse l’ovocyte (futur ovule).
  3. Phase lutéale: Le follicule se transforme en corps jaune, qui sécrète une proportion croissante de progestérone jusqu’à un pic au 21e jour. Sans fécondation au moment de l’ovulation, le corps jaune régresse.
  4. Menstruation (règles): Si l’ovocyte n’est pas fécondé, des petits vaisseaux sanguins sont détruits, ce qui conduit à la desquamation de l’endomètre (muqueuse tapissant la paroi interne de l’utérus), puis aux règles.
  5. Phase proliférative: Le nombre de glandes et de vaisseaux augmente progressivement dans l’endomètre, qui s’épaissit en début de cycle pour accueillir l’embryon en cas de fécondation.
  6. Phase sécrétoire: L’endomètre continue de s’épaissir pour accueillir l’embryon en cas de fécondation. Si l’ovocyte est fécondé, la grossesse débute et le placenta maintient l’endomètre grâce à la production de progestérone.

Le cycle utérin

  1. Menstruation (règles): Si l’ovocyte n’est pas fécondé, des petits vaisseaux sanguins sont détruits, ce qui conduit à la desquamation de l’endomètre (muqueuse tapissant la paroi interne de l’utérus), puis aux règles.
  2. Phase proliférative: Le nombre de glandes et de vaisseaux augmente progressivement dans l’endomètre, qui s’épaissit en début de cycle pour accueillir l’embryon en cas de fécondation.
  3. Phase sécrétoire: L’endomètre continue de s’épaissir pour accueillir l’embryon en cas de fécondation. Si l’ovocyte est fécondé, la grossesse débute et le placenta maintient l’endomètre grâce à la production de progestérone.

______

Article repris du site  pulsations.swiss

Articles sur le meme sujet
BV12_perception_lumiere

La perception de la lumière

La lumière est une onde électromagnétique qui se propage et dont certaines fréquences sont visibles par les êtres humains. En traversant l’œil, elle nous permet de percevoir les choses qui nous entourent.
PULS_organe_oeil

Tout savoir sur l’œil

L’œil joue un rôle essentiel dans notre vie et notre identité. Si les problèmes liés à cet organe peuvent survenir à tout âge, la majorité des personnes atteintes de déficiences visuelles ont plus de 50ans.
BV12_zoom_paupieres

Zoom sur… les paupières

Diverses pathologies peuvent affecter les paupières. Si certaines sont bénignes, d’autres, plus graves, peuvent avoir des répercussions, en particulier sur la cornée. Il faut donc ménager ses paupières et, au moindre problème, ne pas hésiter à consulter.
Videos sur le meme sujet

Comment communique-t-on la douleur que lʹon ressent?

Se mordre les lèvres, froncer les sourcils ou même loucher, autant de grimaces que nous faisons lorsque nous souffrons.

Équilibre et déséquilibre : tout ce qu'il faut savoir.

L'équilibre est un mécanisme complexe et essentiel, orchestré par le cerveau qui intègre des informations provenant de la proprioception, de la vision et du système vestibulaire de l'oreille interne.

Pourquoi nos yeux ne sont pas tous égaux face à l'éblouissement?

Pourquoi certaines personnes ont besoin de fermer les stores pendant un bel après-midi dʹété alors que dʹautres ne sont absolument pas dérangés par la lumière intense?
Maladies sur le meme sujet
Cou

Hypothyroïdie

L’hypothyroïdie est la conséquence d’une trop faible production d’hormones par la glande thyroïde.

Examen de la thyroïde

Hyperthyroïdie

L’hyperthyroïdie est la conséquence d’une production excessive d’hormones par la glande thyroïde.