Cancer de la prostate, s'informer pour mieux faire ses choix
Dépister précocement un cancer, c'est augmenter les chances de s'en débarrasser. Mais avec le cancer de la prostate, c'est un peu différent.
On peut donc penser que les tests de dépistages sont utiles. Pourtant leurs bénéfices sur l'espérance de vie n'ont pas été clairement démontrés. En clair : savoir que l'on a des cellules cancéreuses dans la prostate ne réduit pas systématiquement le risque d'en mourir.
Si un test s'avère positif, que faire? Les réponses ne sont pas simples, et les choix restent toujours très personnels.
Avec le Pr Patrice Jichlinski, médecin urologue au CHUV.
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Cancer du testicule
Chaque année en Suisse, on dénombre environ 430 nouveaux cas de cancer du testicule, ce qui représente 2 % de toutes les maladies cancéreuses dans la population masculine. Le cancer du testicule touche surtout des hommes jeunes : 86 % des patients ont moins de 50 ans au moment du diagnostic.
Cancer de la prostate
Chaque année en Suisse, environ 6100 hommes développent un cancer de la prostate, qui est le cancer le plus fréquent en général: 30% des cancers chez l’homme sont des cancers de la prostate. Pratiquement tous les patients (99%) ont plus de 50 ans au moment du diagnostic; 47% ont même 70 ans et plus.