Proches de patients atteints d’un cancer

Dernière mise à jour 30/04/12 | Article
Mains réconfortantes
Le cancer touche aussi les proches. C’est souvent une grosse contrainte – surtout si ceux-ci sont trop exigeants avec eux-mêmes et veulent tout faire parfaitement. En tant que proche, vous êtes également concerné(e) par la maladie, et il faut vous protéger contre le surmenage et chercher des possibilités de faire le plein d’énergie.

Un texte de la

Le cancer bouleverse le quotidien. Beaucoup de choses doivent être réorganisées. Il n’est pas facile de s’y habituer. Ne culpabilisez pas de vous sentir fatigué(e) ou surmené(e). Adressez-vous à la ligue contre le cancer de votre canton, au service social ou au service de soins à domicile.
 

Le cancer touche aussi les proches, c’est souvent une lourde charge © KLS

Parlez avec le patient, avec des amis et le reste de votre entourage, par exemple votre employeur. Ne craignez pas de poser des questions à l’équipe en charge du patient.
 
Demandez au malade ce dont il a besoin, et respectez cela. Essayez dès le début de vous accorder régulièrement un peu de temps pour vous-même. Vous serez plus utile au malade reposé(e), plutôt qu’éreinté(e) et surmené(e).

Laissez parler vos sentiments

Un diagnostic de cancer éveille les sentiments les plus divers. Certains peuvent même paraître incongrus. Ceci vaut à la fois pour les proches et les patients.

  • Laissez libre cours à vos sentiments et n’en ayez pas honte.
  • Si cela vous est difficile, parlez-en avec la ligue contre le cancer de votre canton ou l’équipe en charge du patient. Il existe une multitude de solutions pour soutenir également les proches.
  • Recherchez des soupapes de sécurité pour les sentiments négatifs. Consacrez du temps aux choses qui vous font du bien (sport, balades, musique, danse ou écriture).

Ménagez-vous des pauses au quotidien

Avec le patient, essayez de passer de bons moments et de mettre la maladie entre parenthèses l’espace de quelques minutes ou de quelques heures. Evoquez avec lui vos souhaits, ainsi que les siens. Peut-être certains d’entre eux pourront-ils se concrétiser. Prévoyez aussi de petits moments bien à vous, qui vous aident à recharger vos batteries.

Parler de la mort

Le cancer incite toujours à se poser des questions touchant à la mort, et ce, que la personne guérisse ou non. Essayez d’être à l’écoute du malade et de dialoguer avec lui, afin de savoir s’il souhaite parler de la fin de la vie et de la mort. S’il n’y a plus d’espoir de guérison, une équipe de soins palliatifs dûment formée peut vous aider.

Demandez conseil

Pour en savoir plus...

Plus d'information, ainsi que des brochures sur «Proches de patients» sont disponibles sur le site de la Ligue suisse contre le cancer (plusieurs langues disponibles): www.liguecancer.ch

Article original: http://www.liguecancer.ch/fr/vivre_avec_le_cancer__/proches_et_enfants/proches_de_patients/

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De nombreux services publics et privés soutiennent les personnes qui assistent un proche vulnérable afin de leur permettre de tenir leur rôle sur la durée.
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Aider un ou une proche concerne une personne sur quatre

Infirmière de formation, Véronique Petoud s’est engagée aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), puis à l’Institution genevoise de maintien à domicile (imad), avant de rejoindre la Direction générale de la santé et d’être nommée Déléguée cantonale aux personnes proches aidantes à Genève. Un poste inédit pour un défi de taille.
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Chaque année en Suisse, près de 1450 personnes développent un lymphome non hodgkinien, ce qui correspond à environ 4% de toutes les maladies cancéreuses. 48% des patients ont 70 ans et plus au moment du diagnostic. 54% des personnes touchées sont des hommes, 46% des femmes.