Hypertension artérielle

Dernière mise à jour 08/02/13 | Maladie
Hypertension artérielle

On parle d'hypertension artérielle lorsque la pression systolique est supérieure à 140 millimètres de mercure (mmHg) et/ou lorsque la pression diastolique est supérieure à 90 mmHg.

Brève description

On parle d'hypertension artérielle lorsque la pression systolique est supérieure à 140 millimètres de mercure (mmHg) et/ou lorsque la pression diastolique est supérieure à 90 mmHg. L’hypertension artérielle se diagnostique par la mesure répétée (à l’occasion de plusieurs consultations) de la pression au moyen d'un brassard circulaire gonflable relié à un manomètre.

La pression artérielle peut fluctuer grandement et très rapidement chez chacun d’entre nous. C’est le cas par exemple lors d’un stress psychologique ou d’un effort physique. Cela est tout à fait normal et l’augmentation de la pression artérielle à ces moments passe généralement inaperçue et ne doit pas inquiéter.

Qu’est-ce que la pression artérielle systolique et diastolique ?

La pression artérielle représente la force exercée par le sang sur la paroi des artères. Les mouvements du cœur (alternances de contractions et de relaxations) fournissent l’énergie nécessaire au maintien de cette pression. Elle est maximale lorsque, en réponse à la contraction cardiaque (systole), le sang est éjecté dans les artères. Cette valeur, la plus haute des deux, représente la pression systolique. La valeur la plus basse est elle désignée sous le terme de pression diastolique; elle correspond à la période de relaxation du cœur (diastole), lorsque les cavités cardiaques se remplissent de sang qui sera éjecté à nouveau lors de la contraction suivante.

On quantifie la pression artérielle en millimètres de mercure (mmHg) en énonçant d'abord la valeur de la pression systolique, puis celle de la pression diastolique, par exemple 140/90 mmHg.

Dans le langage courant, on emploie parfois les centimètres de mercure (cmHg) au lieu des mmHg : la valeur ci-dessus devient alors 14/9 cmHg. De même, on mentionne souvent la pression sans les unités, on dit alors : «14 sur 9» ou «140 sur 90». Et à la place de pression artérielle, on parle aussi de tension artérielle ; les deux termes sont équivalents.

L’hypertension artérielle est un facteur de risque cardiovasculaire majeur dans les pays industrialisés, de même que l’hypercholestérolémie (excès de cholestérol dans le sang), le diabète (excès de sucre dans le sang) et le tabagisme. En Suisse, les maladies cardiovasculaires figurent encore aujourd’hui en tête des causes de décès (environ 35% du total).

L’hypertension artérielle accélère le vieillissement des artères (artériosclérose), avec pour conséquence un accroissement considérable du risque de survenue d'un accident vasculaire cérébral (attaque cérébrale), d'une insuffisance cardiaque (incapacité du cœur à exercer correctement sa fonction de pompe), d'un infarctus du myocarde (crise cardiaque) ou d'une insuffisance rénale (réduction de la capacité des reins à filtrer et éliminer les déchets du sang).

La pression artérielle augmente avec l’âge, ce qui est un phénomène normal. Il existe cependant une différence entre l’homme et la femme, car chez cette dernière la pression artérielle s’élève de manière nette après la ménopause seulement. En Suisse, près de 20% des adultes sont hypertendus et à 65 ans, ils sont près de 35% (autant de femmes que d'hommes). La moitié de ces personnes est consciente d’avoir une pression artérielle trop élevée, et parmi celles qui se savent hypertendues, une sur deux seulement est traitée pour cette affection. Chaque adulte devrait donc connaître sa pression artérielle.

Symptômes

Les personnes hypertendues peuvent ignorer pendant longtemps leur maladie puisque le fait d’avoir une pression artérielle anormalement élevée ne provoque généralement aucun symptôme jusqu’au moment de l’apparition d’une complication. Toutefois, les sujets hypertendus se plaignent plus souvent que les personnes normotendues (c.-à-d. celles qui ont une pression artérielle normale) de bourdonnements d’oreille, de maux de tête ou de vision fugace de points noirs, perçus comme des « mouches volantes ».

Causes

Chez 90 à 95% des personnes hypertendues, il n’existe pas de cause identifiable ou bien définie de l’hypertension. On parle alors d’hypertension essentielle.

Une minorité de personnes hypertendues (5-10%) présentent ce que l’on appelle une hypertension artérielle secondaire, c’est-à-dire qu’une cause précise est à l’origine de l’hypertension artérielle, notamment :

  • un rétrécissement (sténose) d’une artère rénale suffisamment important pour diminuer l’apport de sang au rein
  • une tumeur localisée au niveau d’une glande surrénale (glande située juste au dessus du rein) sécrète un excès d’aldostérone (hormone qui provoque une rétention de sodium au niveau des reins), d’adrénaline ou de noradrénaline (hormones qui provoquent une contraction des vaisseaux sanguins).

Facteurs de risque

Plusieurs facteurs peuvent contribuer, à des degrés divers, au développement et à l’aggravation d’une hypertension essentielle :

  • des facteurs génétiques : il existe chez les membres de certaines familles une forte tendance à devenir hypertendus
  • l’environnement et le mode de vie : notamment la consommation excessive de sel (chlorure de sodium) et d’alcool, la sédentarité et le stress
  • une combinaison de l’hypertension à une obésité abdominale (périmètre abdominal, mesuré en position debout au niveau de l’ombilic, supérieur à 102 cm chez l’homme et à 88 cm chez la femme), à des troubles du métabolisme des graisses ainsi qu’à un diabète sucré. Cette association, appelée syndrome métabolique, met en jeu des facteurs à la fois génétiques et environnementaux.
  • le syndrome d’apnées du sommeil (périodes de ronflements en alternance avec des arrêts respiratoires)

Traitement

Traitements non-médicamenteux

Des changements au niveau du mode de vie font partie intégrante du traitement de l’hypertension. Ils représentent la première démarche de traitement.

Il n’est cependant pas nécessaire d’attendre d’être hypertendu pour agir ! En effet, toute personne, même normotendue (c.-à-d. avec une pression normale), aura des bénéfices à adopter une hygiène de vie saine. Ceci permet, entre autre, de diminuer le risque de développer une hypertension artérielle en vieillissant.

 

  • Mesures diététiques

Notre organisme a besoin d’une certaine quantité de sel pour fonctionner normalement. Les aliments de consommation courante en contiennent suffisamment pour répondre aux besoins. L’habitude est cependant venue avec les siècles d’ajouter du sel pour conserver la nourriture et lui donner du goût. En Suisse, il est fréquent d’absorber plus de 10 grammes de sel par jour. Cette quantité est excessive pour chacun, et en particulier pour le malade hypertendu. Idéalement il faudrait que la consommation quotidienne de sel avoisine 5 grammes, chez les sujets en bonne santé comme chez les malades hypertendus.

Pour réduire l’apport en sel alimentaire, chacun peut :

  • diminuer autant que possible l’emploi de sel de cuisine lors de la préparation des repas
  • éviter d’ajouter du sel en mangeant
  • préférer les aliments frais aux conserves et aux plats «précuisinés», généralement trop salés
  • éviter la consommation excessive d’aliments riches en sel : charcuterie, pain, certains fromages, chips, cacahuètes et biscuits salés
  • choisir des épices et des herbes plutôt que les mélanges de condiments disponibles sur le marché, habituellement riches en sel.

Il a été démontré qu'un régime riche en fruits et en légumes permettait d’abaisser la pression artérielle chez une personne hypertendue. Cela a aussi l’avantage de faciliter la perte de poids, sans restrictions contraignantes.

La baisse de la consommation d’alcool a également un effet bénéfique sur la pression artérielle.

 

  • Activité physique

Une activité physique régulière est un moyen efficace d’abaisser la pression artérielle chez le malade hypertendu. Elle a en outre comme avantage d’améliorer la fonction des vaisseaux sanguins, notamment au niveau des artères coronaires (vaisseaux qui irriguent le cœur), et permet de consommer de l’énergie, ce qui facilite le maintien d’un poids normal.

L’exercice physique n’a pas besoin d’être violent pour être bénéfique. La marche, possible quasiment à tout âge, représente déjà un effort suffisant. D’autres sports d’endurance, comme la natation, le vélo, le ski de fond, la course à pied et la marche nordique sont particulièrement recommandés. L’important est de répéter régulièrement l’exercice physique, à raison de 3 à 4 séances de 20 à 30 minutes par semaine. Chacun doit trouver l’activité qui lui convienne le mieux et qui lui procure le plus de plaisir. Pratiquer une activité physique en compagnie d’une ou de plusieurs personnes peut aussi être motivant.

Important : tout effort physique est bénéfique, par exemple monter les escaliers plutôt que de prendre l'ascenseur, se déplacer à pied pour les courtes distances, descendre du bus un ou deux arrêts avant destination, se promener même par mauvais temps.

Il ne faut pas chercher à dépasser ses limites, à moins d’être un sportif entraîné. L’effort doit être dosé : il est trop intensif s’il empêche de soutenir une brève discussion, mais trop faible s’il permet de chanter.

 

  • Arrêt du tabac

Le tabagisme est extrêmement nocif pour la santé, que ce soit au niveau pulmonaire (bronchite chronique, cancer) ou cardiovasculaire. L’existence simultanée de plusieurs facteurs de risque cardiovasculaires accroît considérablement la probabilité de développer une complication : une bonne raison d’arrêter de fumer !

 

  • Relaxation

La pression artérielle diminue pendant les séances de relaxation. Malheureusement cet effet ne persiste pas lorsque la personne hypertendue reprend ses activités habituelles. Lutter contre le stress chronique peut s’apprendre !

 

Traitements médicamenteux

Malheureusement, les traitements non-médicamenteux ne permettent souvent pas à eux seuls de normaliser la pression artérielle. Ils diminuent cependant le besoin en médicaments antihypertenseurs.

Quatre types principaux de médicaments sont actuellement utilisés. Chacun abaisse la pression artérielle par des mécanismes différents. Si nécessaire, ces médicaments peuvent être combinés, ce qui augmente considérablement leur efficacité. De nombreuses préparations contenant deux à trois substances sont aujourd’hui disponibles. Elles permettent de diminuer le nombre de comprimés à prendre chaque jour, ce qui facilite grandement la prise du traitement à long terme.

Tous les médicaments peuvent à l’occasion provoquer des effets indésirables. Un médicament parfait pour un malade peut être très mal supporté par un autre. Il est dès lors important de trouver pour chaque personne un traitement qui soit simultanément efficace et dénué d’effet négatif sur la qualité de vie. Pour atteindre ce but, une bonne collaboration entre le malade et son médecin est nécessaire.

Les principaux médicaments antihypertenseurs sont :

  • les diurétiques (agissent en augmentant l’élimination de sodium dans les urines)
  • les bêtabloquants (diminuent l’influence du système nerveux sur le cœur, avec une baisse de la fréquence cardiaque et de la force de contraction du cœur)
  • les anticalciques (induisent un relâchement des muscles présents dans la paroi des vaisseaux; il en résulte une dilatation des vaisseaux sanguins)
  • les bloqueurs du système rénine-angiotensine (empêchent l’action de l’angiotensine II, une substance qui provoque la contraction des petites artères).

Attention :Pour en tirer bénéfice, le traitement antihypertenseur doit être pris régulièrement et sur le long terme, en général pendant toute la vie, conformément aux recommandations du médecin. Il ne doit pas être interrompu sans avis médical, car cela augmente le risque de complications.

  

Traitements chirurgicaux

Lorsqu’existe un rétrécissement au niveau d’une artère rénale, il est quelquefois possible de la dilater avec un ballonnet et de maintenir l’artère ouverte en y plaçant un « stent » (ressort). Cette intervention s'effectue en introduisant un cathéter (tube) dans l’artère située au pli de l’aine (artère fémorale). Elle permet quelquefois d’arrêter définitivement le traitement antihypertenseur, surtout chez les personnes jeunes ayant une malformation de la paroi artérielle à l’origine de la sténose.

L’ablation chirurgicale d’une tumeur sécrétant de l’aldostérone, de l’adrénaline ou de la noradrénaline peut se faire aujourd’hui par laparoscopie (intervention minimalement invasive grâce à des instruments introduits dans l’abdomen à travers de petites incisions cutanées). Ces tumeurs sont presque toujours bénignes (non cancéreuses). Les malades n’ont souvent plus besoin de traitement antihypertenseur après une telle intervention.

Enfin, depuis peu, il est possible, chez les personnes qui restent hypertendues malgré la prise correcte et régulière de plusieurs médicaments, de détruire les nerfs qui innervent les artères irriguant les reins (dénervation rénale grâce à une sonde de radiofréquence introduite dans les artères rénales). Cette nouvelle technique permet souvent de mieux contrôler la pression artérielle tout en diminuant le nombre de médicaments antihypertenseurs nécessaires.

Evolution et complications possibles.

Il est très important de détecter et de traiter l’hypertension artérielle avant qu’un organe cible (organe dont la fonction et la structure peuvent être altérées par une pression artérielle durablement trop élevée : cœur, reins, yeux, cerveau et vaisseaux) ne soit atteint de manière irréversible.

Prévention

La normalisation de la pression artérielle chez une personne hypertendue permet de prévenir dans une large mesure les complications cardiovasculaires et rénales (prévention primaire des complications de l'hypertension).

Le contrôle de la pression artérielle doit être strict chez les malades ayant déjà une complication de l’hypertension artérielle. La normalisation de la pression artérielle permet alors de ralentir la progression de l’atteinte de l’organe concerné et de prévenir d’autres conséquences liées à cette atteinte (prévention secondaire des complications de l'hypertension).

Quand contacter le médecin ?

Chaque adulte devrait connaître sa pression artérielle. Celle-ci peut être mesurée dans le cadre d’un bilan de santé ou de dépistage de l’ensemble des facteurs de risque cardiovasculaires. Il est aussi possible de faire mesurer sa pression artérielle dans les pharmacies ou à l’occasion de journées ou d’évènements de promotion de la santé (des stands «santé» sont souvent présent lors des foires commerciales par exemple).

La personne hypertendue qui prend des médicaments antihypertenseurs doit contacter son médecin si, en mesurant sa pression artérielle à domicile (automesure), elle ne reste plus dans les limites fixées.

Une personne hypertendue doit consulter en urgence en présence de :

  • troubles neurologiques : perte de force musculaire ou de la sensibilité, troubles de l’élocution ou de la vision
  • douleurs dans la région du cœur, irradiant ou non dans le bras gauche, l’abdomen, le cou ou les mâchoires.

   

Voir aussi : Je suis traité(e) pour une hypertension et j’ai une poussée hypertensive

Informations utiles au médecin

Le médecin s'intéressera particulièrement à la présence d’autres facteurs de risque cardiovasculaires tels que l’hypercholestérolémie, le diabète, le tabagisme, ainsi qu’à l’existence d'une hypertension ou d'une maladie cardiovasculaire chez d'autres membres de la famille.

Il cherchera également à savoir comment la personne hypertendue prend ses médicaments, si des effets secondaires sont présents, et si le traitement est efficace. Les valeurs de la pression artérielle mesurées à domicile sont alors des informations très utiles pour suivre et adapter le traitement.

Examens

Chez le médecin ou à l’hôpital, la pression artérielle se mesure avec un brassard gonflable relié à un manomètre (appareil appelé tensiomètre ou sphygmomanomètre). Certaines personnes peuvent avoir une pression «faussement» élevée lors des mesures au cabinet médical en raison d’un effet appelé «blouse blanche». Dans cette situation, l’environnement médical est involontairement ressenti comme stressant, avec pour résultat une augmentation transitoire de la pression, sans qu'il s'agisse pour autant d'une véritable hypertension. Il semble toutefois que les personnes sujettes à cet effet «blouse blanche» présentent tout de même un risque plus important de développer une vraie hypertension artérielle avec le temps.

En l'absence d'atteinte d'un ou plusieurs organes cibles (voir : Evolution et complications), le diagnostic d'hypertension artérielle se pose lorsque des valeurs tensionnelles trop élevées sont mesurées de manière répétée, à l'occasion de plusieurs consultations. Une seule mesure trop élevée ne suffit pas à poser le diagnostic.

On parle d'hypertension artérielle lorsque la pression systolique est supérieure à 140  mmHg et/ou lorsque la pression diastolique est supérieure à 90 mmHg.

Chez la personne de plus de 80 ans, la limite supérieure de la valeur normale est fixée à 150 mmHg pour la pression systolique, et quelques fois même à des valeurs plus élevées. Avec l'âge la pression diastolique tend à diminuer et seule la pression systolique peut être anormale. On parle alors d'hypertension systolique isolée.

Dans certains cas, lorsqu'il existe d'autres maladies associées à l'hypertension artérielle (diabète sucré ou maladie rénale, par exemple), on considère déjà qu’une pression artérielle supérieure à 130 mmHg pour la systolique et à 80 mmHg pour la diastolique est trop élevée.

Pour confirmer le diagnostic (ou pour surveiller l'efficacité du traitement), la pression artérielle peut être mesurée à domicile au moyen d'un des nombreux appareils automatiques disponibles sur le marché. Dans ce cas, il est préférable d’employer un appareil mesurant la pression artérielle au niveau du bras plutôt qu'au poignet. Le site www.dableducational.org liste (en anglais) les appareils qui ont été validés selon des critères stricts. On considère que les valeurs tensionnelles obtenues par automesure sont normales lorsqu’elles sont inférieures à 130/80 mmHg et que les valeurs mesurées au cabinet médical sont normales lorsqu’elles sont inférieures à 140/90 mmHg (Tableau 1).

    

Tableau 1 :Valeurs normales de la pression artérielle (PA) mesurée au cabinet médical ou par la personne elle-même (automesure)

PA systolique

PA diastolique

Au cabinet médical

< 140 mmHg

< 90 mmHg

Automesure

< 130 mmHg

< 80 mmHg

Légende : < signifie "inférieur à", PA signifie "pression artérielle"

 

L'examen de choix pour confirmer le diagnostic d'hypertension artérielle consiste à enregistrer la pression artérielle pendant 24 heures (MAPA : mesure ambulatoire de la pression artérielle). Cela s’effectue au moyen d’un brassard gonflable placé au bras et relié à un enregistreur porté à la ceinture. Cet appareil mesure la pression toutes les 20 à 30 minutes pendant la journée et toutes les heures pendant la nuit. Cette méthode a l'avantage d'enregistrer de nombreuses valeurs tensionnelles pendant que la personne vaque à ses occupations habituelles. La moyenne de ces pressions devrait être inférieure à 135/85 mmHg pendant la journée, inférieure à 120/70 mmHg durant le sommeil, et inférieure à 130/80 mmHg en prenant en compte l'ensemble des valeurs enregistrées pendant les 24 heures. (Tableau 2).

 

Tableau 2 :Mesure ambulatoire de la pression artérielle sur 24 heures (MAPA)

Enregistrement en ambulatoire

PA systolique

PA diastolique

  •   total des 24 heures

< 130 mmHg

< 80 mmHg

  •   pendant la journée

< 135 mmHg

< 85 mmHg

  • pendant la nuit (sommeil)

< 120 mmHg

< 80 mmHg

Légende : < signifie "inférieur à", PA signifie "pression artérielle"

 

Si nécessaire, et selon la cause suspectée de l'hypertension artérielle, des examens sanguins pourront être demandés par le médecin. Dans certains cas, en particulier lorsqu'on soupçonne une hypertension secondaire, des examens d'imagerie [échographie (examen par ultrasons), scanner, IRM, etc.] pourront aider à préciser le diagnostic et le traitement.

Références

•    Recommandations de la Société Suisse d’Hypertension artérielle

•    Article traitant de l’hypertension artérielle sur le site wikipedia

•    Waeber B, Brunner HR, Burnier M, Cohn JN. Hypertension. In : Cardiovascular Medicine, Third Edition, edited by James T. Willerson, Jay N. Cohn, Hein JJ. Wellens, David R. Holmes. Springer-Verlag, London, 2007, pp 1833-1882.

•    2003 European Society of Hypertension-European Society of Cardiology guidelines for the management of arterial hypertension. J Hypertens 2003;21:1011-1053.

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