Des billes fécales pour réparer lʹintestin

Avec Adèle Rakotonirina, doctorante à lʹInstitut des sciences pharmaceutiques de Suisse romande de lʹUniversité de Genève, et première autrice de cette recherche. Un sujet de Silvio Dolzan.
Naturellement présente chez 15% de la population, cette bactérie peut, au cours de la vie, devenir pathogène. Il s’ensuit alors une violente inflammation du côlon.
Le traitement usuel lors de cas graves est une transplantation de microbiote intestinal (des milliards de bactéries intestinales) d’un donneur ou d’une donneuse sain.e pour le transférer dans l’intestin de la personne malade. Cette solution, bien qu’efficace, est toutefois très inconfortable pour les patient.e.s: on l’administre par sonde nasogastrique ou colorectale, ou encore par lavement.
Les billes fécales développées par l’UNIGE et le CHUV, elles, mesurent environ 2mm et sont prises par voie orale, ce qui rendrait le traitement beaucoup plus accessible. Cette technologie, qui devra faire l’objet de tests cliniques, ouvre de nouvelles perspectives prometteuses pour lutter contre l’infection à Clostridioides difficile.
Des billes fécales pour agir au coeur du microbiote intestinal (UNIGE, 09.05.23)
Une émission CQFD - RTS La Première

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