Ressentir une prothèse comme faisant partie de son corps

Dernière mise à jour 15/08/18 | Audio
Loading the player ...
Des chercheurs de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) ont utilisé la réalité virtuelle et les sensations tactiles artificielles pour aider deux personnes amputées de la main.

Cette avancée devrait permettre aux personnes amputées d’apprivoiser leur prothèse et de la considérer comme un membre à part entière de leur corps.

Les explications de Giulio Rognini, chercheur au Laboratoire de science cognitive de l'EPFL, interrogé par Silvio Dolzan.

Amputees feel as though their prosthesic limb belongs to their own body

Le Laboratoire de science cognitive de l'EPFL

Une émission CQFD - RTS La Première

Articles sur le meme sujet

La révolution du cartilage

Régénérer un tissu articulaire endommagé? Un défi qui peut désormais être relevé grâce à l’implantation de cellules prélevées chez le ou la patiente.
LMD_vers_transplantation_animale

Un premier pas vers la transplantation animale

Un patient en état critique a reçu pour la première fois un cœur de porc. Une révolution dans le monde de la transplantation qui suscite de nombreux espoirs, mais révèle aussi de nombreux défis.
malvoyants_vision_artificielle

Malvoyants: bientôt une vision artificielle?

Des chercheurs de l’EPFL, en collaboration avec l’Hôpital ophtalmique Jules- Gonin à Lausanne, sont à la pointe de la recherche sur l’implant rétinien pour redonner la vue aux personnes aveugles ou malvoyantes.
Videos sur le meme sujet

La première greffe rein-vessie

Des chirurgiens de Californie du Sud ont réalisé la première greffe combinée rein-vessie sur un patient de 41 ans, une opération jusqu’à présent considérée comme trop complexe.

La prothèse de jambe, lʹoutil essentiel pour retrouver son autonomie

Malgré les progrès médicaux, l'amputation reste parfois le dernier recours pour sauver la vie et préserver la santé de certains patients.

Transplantation réussie d'un foie conservé trois jours

Il est possible de conserver un foie pendant trois jours avant de le transplanter, alors que jusquʹici il fallait lʹutiliser dans les douze heures après son prélèvement.