Le traitement de la dernière chance pour les défaillances cardiaques
La chirurgie cardiaque ne cesse d’évoluer. Les techniques sont de moins en moins invasives. Dernière avancée en la matière, celle de médecins du King’s College Hospital à Londres, qui ont annoncé avoir pratiqué une mini-chirurgie cardiaque – la pose d’un ballon – sur un patient ne pouvant pas subir une chirurgie lourde.
Pionnier et guéri
Premier à bénéficier de cette thérapeutique, Richard Reach, un ouvrier britannique de 59 ans. Ce dernier s’est retrouvé avec une valve endommagée après une crise cardiaque. L’estimant trop fragile pour bénéficier d’une chirurgie à cœur ouvert, les médecins ont obtenu l’autorisation d’essayer sur lui un nouveau système: la pose d’un ballon. Cinq mois après sa mise en place, le cœur du patient avait suffisamment récupéré pour pouvoir enfin être opéré.
Une approche originale et simple
Afin de stopper le refoulement sanguin du malade, un ballon, de la taille d’un petit piment, est inséré par laparoscopie (chirurgie mini-invasive), à l’endroit où la valve est endommagée. Connecté à un port sous la peau, il peut être gonflé pour arrêter le reflux de sang et dégonflé en fonction de l’état du patient. «En utilisant un ballon ajustable pour réduire la quantité de sang qui fuit à travers la vanne, le cœur a une chance de récupérer suffisamment pour résister à une chirurgie de la valve classique», précise le Professeur Olaf Wendler, chef de l’équipe chirurgicale. D’après lui, cette technique pourrait s’appliquer plus largement: «L’insuffisance cardiaque concernant 1,5% de la population du Royaume Uni, 5 à 10% de ces patients pourraient en bénéficier.» Des études devront néanmoins être menées pour établir quel type de patients pourra bénéficier de cette technique.
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Références
Adapté de «Balloon “last chance treatment” for heart failure», Smitha Mundasad, BBC News–Health, janvier 2016.
LA NEUROPROTECTION AU SECOURS DE LA RÉTINE
Face à certaines maladies rétiniennes, la neuroprotection peut aider à ralentir la dégénérescence de cellules essentielles à la vision, comme les photorécepteurs. Cette approche prometteuse est au cœur des travaux du groupe de recherche «Visual and retinal neuroprotection laboratory» de l’Hôpital ophtalmique Jules-Gonin, mené par Naïg Chenais, docteure en neurosciences.
«La thérapie cellulaire traite de plus en plus de maladies»
Vers une détection plus précoce du diabète de type 1
en plus tôt, ouvrant ainsi la voie à une prise en charge plus efficace de la maladie.