Quand la peur explique les maladies neurodégénératives

Dernière mise à jour 07/11/18 | Audio
Loading the player ...
La peur est essentielle à notre survie : elle nous permet de fuir le danger ou d’y réagir rapidement.

Il est donc important d’éprouver la peur, mais aussi que cette peur mène à une action. Seulement voilà, pour le moment, nous connaissons mal le fonctionnement précis de la peur dans le cerveau humain. 

Des chercheurs de l’UNIL ont franchi une étape importante dans la compréhension de ce phénomène dans notre cerveau. On verra que cette découverte permet aussi de mieux comprendre certaines maladies comme Alzheimer. Une chronique proposée par Huma Khamis avec, comme invités Ron Stoop, professeur associé à la Faculté de biologie et de médecine de l'UNIL et chercheur au centre de neurosciences psychiatriques du CHUV, ainsi que Diego Scheggia, chercheur UNIL et chercheur au centre de neurosciences psychiatriques du CHUV.

Faculté de biologie et de médecine de l'UNIL

Centre de neurosciences psychiatriques du CHUV

Une émission CQFD - RTS La Première

Articles sur le meme sujet
P25-03_Troubles neurologiques fonctionnels

Des symptômes mystérieux et invalidants

Largement méconnus, les troubles neurologiques fonctionnels ont un impact majeur sur la qualité de vie des personnes qui en souffrent. Dépendants de facteurs biologiques, psychologiques et sociaux, ils ne sont pas encore complètement élucidés et nécessitent une prise en charge globale.
PS56_Nina_Kazanina

«Le langage peut être utilisé pour tester la mémoire et ses failles»

La Pre Nina Kazanina, spécialiste des neurosciences du langage, a rejoint l’Université de Genève (UNIGE) et, plus précisément, le Département des neurosciences fondamentales, en 2023. Récemment nommée codirectrice du Pôle de recherche national (PRN) Evolving Language*, elle travaille sur les liens complexes entre cerveau et langage. Des travaux de recherche qui pourraient à l’avenir avoir des impacts concrets, notamment dans le cadre de la prise en charge des troubles du langage ou de la mémoire.
MV_Prendre_soin_cerveau

Il n’y a pas d’âge pour «muscler» son cerveau

Entraîner ses neurones, jour après jour, dès l’enfance, est le meilleur moyen de préserver ses facultés cognitives au fil du temps.
Videos sur le meme sujet

Grand invité : les secrets du cerveau décryptés par Richard Lévy

Quelle est l'origine biologique de nos émotions, de nos actions et de notre intelligence ?

Agriculture et traumas

1) Les cultures associées de céréales et de légumineuses : l’exemple du blé et de la féverole, qui permet d’accumuler de l’azote dans le sol sans passer par de l’engrais, de repousser les mauvaises herbes et qui fait un très bon houmous ! (Cécile Guérin)

Traumas précoces : quand le corps se souvient avant la mémoire

Bien avant de pouvoir se fabriquer un souvenir, un nourrisson peut être traumatisé.