L'ascension des maladies fongiques
Selon l’OMS, ces maladies, provoquées par des champignons, sont en plein essor et constituent une menace croissante pour la santé publique. L'an dernier, l’organisation a identifié une vingtaine de ces champignons comme étant des agents pathogènes prioritaires en raison de leur présence accrue et de leur résistance renforcée aux traitements.
Cette résistance aux traitements, selon les experts, est accentuée par divers facteurs. D'abord, le réchauffement climatique, qui favorise l’adaptation des champignons à la température du corps humain. Ensuite, l’utilisation intensive d'antifongiques et de pesticides dans l'agriculture, qui renforce leur résistance. Face à ce phénomène croissant, il devient urgent de mener des recherches approfondies, dans l’espoir de découvrir de nouveaux médicaments capables de contrer la capacité d'adaptation remarquable de ces pathogènes.
En Suisse, des recherches ont déjà commencé, notamment par l'Institut de microbiologie de l'Université de Lausanne. L’objectif est non seulement d'identifier ces champignons résistants mais aussi de trouver des moyens de les combattre. Nous recevons Frédéric Lamoth, Médecin adjoint, Professeur associé au Service des Maladies Infectieuses du CHUV.
Le champignon Candida auris dans une boîte de Petri. ©Sophie Iselin/RTS
Une émission CQFD - RTS La Première
LA NEUROPROTECTION AU SECOURS DE LA RÉTINE
Face à certaines maladies rétiniennes, la neuroprotection peut aider à ralentir la dégénérescence de cellules essentielles à la vision, comme les photorécepteurs. Cette approche prometteuse est au cœur des travaux du groupe de recherche «Visual and retinal neuroprotection laboratory» de l’Hôpital ophtalmique Jules-Gonin, mené par Naïg Chenais, docteure en neurosciences.
«La thérapie cellulaire traite de plus en plus de maladies»
Vers une détection plus précoce du diabète de type 1
en plus tôt, ouvrant ainsi la voie à une prise en charge plus efficace de la maladie.

