La génomique environnementale

Dernière mise à jour 04/02/16 | Audio
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Stimulée par l’accélération des technologies du séquençage de l’ADN, la génomie environnementale ouvre des perspectives vertigineuses aux sciences du vivant.

Rédigé par des chercheurs du CNRS, un livre vient de paraître sur ce nouveau champ de recherche.

Présentation avec Dominique Joly, directrice scientifique adjointe de l’Institut écologie et environnement du CNRS, et co-auteur de "Empire du Vivant, l’ADN de l’Environnement".

A l’orée des années 2000, le séquençage à haut débit révolutionnait les capacités et la rapidité d’analyse de l’ADN. Grâce à ces nouvelles technologies, il est désormais possible d’inventorier et de caractériser des milliers d’espèces de macro et de micro-organismes, et d’accéder en quelques heures seulement à la séquence complète d’une bactérie. Les scientifiques peuvent également, à partir d’un simple échantillon de sol ou d’eau, connaître l’information génétique contenue dans de l’ADN ancien.

C’est ainsi une "datavalanche" de données de séquençage d’ADN qui tombe dans les éprouvettes des scientifiques. Mais à quoi peuvent bien servir toutes ces informations?

Selon ses promoteurs, ce nouveau champ de recherche représente une opportunité exceptionnelle pour répondre aux défis du XXle siècle dans les domaines de l’environnement, du réchauffement climatique et de la biodiversité. Plus généralement, la génomique environnementale devrait permettre de mieux maîtriser les impacts des changements globaux sur les écosystèmes.

On en parle avec Dominique Joly, directrice scientifique adjointe de l’Institut écologie et environnement du CNRS, et co-auteur de "Empire du Vivant, l’ADN de l’Environnement", paru aux éditions du Cherche midi, interrogée par Lucile Solari.

Une émission CQFD - RTS La Première

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