Calories: le saviez-vous?

Dernière mise à jour 10/02/12 | Le saviez-vouz
Carrés de chocolat
Des calories qui brûlent littéralement, une différence hommes-femmes et l’influence de la calorie sur la prise de poids. Si vous ne le saviez pas encore, à lire absolument.
  • On peut mesurer la quantité d’énergie fournie à l’organisme par l’alimentation en brûlant un échantillon d’aliment (un ou deux grammes déshydratés sinon il ne brûle pas !) dans une «bombe» dite calorimétrique.
    Une véritable  explosion se produit. Celle-ci dégage une quantité de chaleur en fonction de la valeur énergétique de l’aliment.
    Une kilocalorie = la quantité d’énergie nécessaire pour élever la température d’1 kg d’ H2O de 1 degré.
    Si le volume d’H2O – qui se trouve dans l’enceinte du calorimètre – augmente de 9 °C (pour 1 g d’aliment tel que de l’huile), la valeur énergétique brute (in vitro) sera donc de 9 kcal/g.
  • Pour le même poids, les besoins énergétiques des filles sont inférieurs de 15 à 20 % à ceux des garçons. Les raisons en sont:
    a) un poids et une taille moins élevés;
    b) une masse musculaire plus faible. La dépense journalière  d’un garçon de 45 kg est donc similaire à celle d’une fille de 60 kg sans surpoids (environ 2600 kcal par jour)!
  • L’exemple ci-après illustre l’influence déterminante de l’apport calorique sur la prise de poids.
    Lors de la consommation d’un surplus de 20 kcal par jour en plus des besoins journaliers (= un carré de chocolat = 3 g en moyenne), que se passe-t-il?
    20 kcal × 365 jours = 7700 kcal sur une période d’une année
    Ce surplus de 1 carré de chocolat quotidien aboutit à une prise de poids approximative de 1 kg en une année. Attention, cette valeur n’est pas extrapolable à 5-10 ans!
    C’est dire si l’organisme est normalement une machine de haute précision, capable d’ajuster parfaitement les apports caloriques par rapport aux dépenses. Pourtant, un certain nombre d’individus ont plus de difficulté à opérer cet ajustement. En mangeant  en excès, ils prendront du poids.
Référence

Extrait de «Alimentation et surpoids à l’adolescence, Manuel de prévention et ateliers pratiques»,  Dr Dominique Durrer et Yves Schutz, Médecine et Hygiène, 2010.

Articles sur le meme sujet
LMD_mangez_sainement_sante

Mangez sainement, c’est bon pour votre santé mentale

Quel est l’impact de l’alimentation sur la santé psychique? Cette question est au cœur de la psychiatrie nutritionnelle, une discipline médicale nouvelle qui accumule de plus en plus de preuves sur les liens entre nutrition et psychisme.
LMD_obésité_infantile_publicité

Obésité infantile: la publicité mise en cause

Alors que l’obésité infantile ne cesse d’augmenter, certains pays réglementent la promotion de la malbouffe. La Suisse est à la traîne. Faut-il légiférer comme pour les produits du tabac?

Manger mieux et bouger plus ne suffit pas toujours pour perdre du poids

Alors que l’OMS tire la sonnette d’alarme face à l’épidémie mondiale d’obésité, les personnes concernées peinent souvent à maigrir sans être aidées. Une prise en charge multidisciplinaire est indispensable.
Videos sur le meme sujet

Saholy Razafinarivo Schoreiz, une spécialiste de l'obésité infantile

Tous les vendredis, "CQFD" reçoit un homme ou une femme de science pour parler de son travail et de ses recherches.

Tout sur la mastication

Comment est-ce que la mastication, la manière dont nous mâchons nos aliments, a influencé lʹévolution humaine ?

Obésité, un gros problème

On le sait peu, mais la Suisse a un des taux de personnes en surpoids ou souffrant dʹobésité parmi les plus hauts au monde.
Maladies sur le meme sujet
fiche_maladie_obesite

Obésité

L’obésité est une maladie qui augmente le risque de survenue d’autres maladies et réduit l’espérance et la qualité de vie. Les patients atteints de cette accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle nécessitent une prise en charge individualisée et à long terme, diététique et comportementale.